mardi 31 juillet 2007

Quoi de neuf

Oui, titre pas très original mais passons, y en aura des mieux.

Attention!!! Tous les évènements rapportés ci-après se sont déroulés sous des températures dignes de la Picardie en hiver :

Lors de mon arrivée (14 juillet), visite de Montevideo avec pour guide Pedro après avoir petit-déjeuné :
  1. la faculté dans laquelle je vais étudier....je ferai une note plus tard dessus
  2. une feria : un marché plus ou moins aux puces où se côtoient les vêtements (de contrefaçon ou pas), les fruits, les légumes et les cds gravés, sympathique
  3. la rambla
  4. le centre commercial
et enfin retour à la maison pour le match de foot de la "Copa de America".

Le lendemain, réveil à 13h => 13h de sommeil, merci le décalage horaire!!
Petit tour à une autre feria, puis bière dans un bar pour regarder la finale de la Copa, au moment de l'addition, le garçon (de 70 ans apparemment) commence à nous parler en français et nous raconte son envie de visiter Paris.

Sinon j'ai goûté les chivitos (littéralement chevreaux), des espèces de sandwiches-hamburgers avec un steack non haché, du fromage et plein d'autres choses dedans. Calatoire, ça tombe bien, j'avais faim.

Merci à la mère et la soeur de Pedro pour leur accueil!!

Et en vrac, j'ai emménagé dans un appart' que je quitte dans trois jours (pour un mois, le loyer est d'environ de 360 euros et il est plutôt grand....quand je pense que je payais quasiment le même prix à Toulouse pour un studio de 17m²!!!). Ceci je ne suis pas mécontent de changer d'appart' : je me pèle littéralement dans cet appartement. La nuit, la température dans la ville peut descendre en-dessous de zéro. Bon, c'est la première fois que les montevidéens voient un froid pareil depuis 50 ans d'après ce qu'ils m'ont dit!!! J'arrive donc au bon moment

Et enfin j'ai rencontré des compatriotes plutôt sympas (que des filles) et deux soirées avec les amis de Pedro.

Voilà, bon, toujours pas de photos mais ça va venir, semaine prochaine, il y en a, promis!!

lundi 23 juillet 2007

Qu'est-ce qu'un charrúa?...ou pourquoi j'ai choisi ce titre-là pour mon blog

D'abord, d'où vient le nom?

Alors les charrúas étaient la principale tribu d'amérindiens vivant sur le territoire de l'actuel Uruguay.
"étaient" parce qu'ils ont été pratiquement tous décimés au début des années 1830. Seuls quelques-uns ont été épargnés. Ces derniers ont ensuite été envoyés en France pour servir d'objet d'étude pour les Expositions Universelles. Le dernier charr
úa est mort en France.

Wikipedia est bien meilleur que moi pour décrire l'ethnie des charr
úas. Donc pour de plus amples informations, c'est par là.

Et aujourd'hui?


De nos jours, le terme charr
úa est utilisé entre les uruguayens pour se désigner eux-mêmes : les habitants de l'Uruguay.
En effet, l'Uruguay est un pays qui a connu plusieurs vagues d'immigrations (italiens, suisses, allemands, français...) et vu qu'il n'y a pratiquement plus un seul amérindien (charr
úa) dans la population, cela permet aux actuels uruguayens d'affirmer leur appartenance à leur pays.

Pour finir

Le nom même du pays (ainsi que quelques autres mots uruguayens) vient du charr
úa.

Bon, apparemment, y a un monument dédié à cette tribu, j'irai le photographier. Si, si, y aura des photos sur ce blog...

jeudi 19 juillet 2007

De Madrid à Montevideo

Deux jours à chercher comment me connecter, bon, maintenant ça va mieux, donc la suite du voyage :


Visite éclair de Madrid :
Levé à 8h vu qu'il n'est pas possible de dormir avec le bruit de la rue, je quitte l'auberge de jeunesse et cherche un endroit où manger, je décide d'aller à la Plaza Mayor.
Je demande à un gars dans le métro qui me dit une direction : en gros il me dit (en espagnol évidemment) "faut prendre la ligne untel".
Bon, je prends la ligne dans une direction donnée, je me retrouve à la Puerta de Europa (au nord, donc). Là, je me dis qu'il y a un truc qui va pas et je redemande à plusieurs personnes mais pas moyen d'avoir une réponse.
Je finis par tomber sur quelqu'un qui comprend et qui me dit "en fait, faut aller dans le sens inverse".
Youpi, j'arrive à 9h30 à la Plaza Mayor, l'estomac dans les talons, je vais à l'office de tourisme et on me renseigne en français (ça fait du bien après avoir galéré comme ça).
Je vais ensuite dans un bar pour le ptit dej puis je repars pour retrouver Marion à 10h30.
Après avoir acheté des bouteilles d'eau et de jus de fruits (40°C quand même), on va au Palacio Real, et on reste à profiter de l'ombrage dispensé par les arbres du parc du palais avant de repartir vers l'aéroport.


Attente de l'avion :
A l'aéroport, j'ai dû :
  1. récupérer la valise à la consigne,
  2. traverser tous les terminaux jusqu'au stand Pluna (il se trouve tout au bout, ça aussi c'est amusant),
  3. dès le stand ouvert (en même temps que l'enregistrement des bagages, comme ça, une file d'attente énorme se forme), je suis obligé d'acheter le billet de retour vu que je dois faire la carte de séjour en Uruguay, et pour entrer dans le pays, il faut que je "montre" que je n'y reste que trois mois alors que je vais y rester un an (si c'est pas clair, laissez un commentaire, j'expliquerai en détail).
Les bagages enregistrés, je file à la porte d'embarquement.
Là, j'attends jusqu'à 20h35 avant de monter (une heure après l'heure prévue).


Vol et arrivée :
Dans l'avion, repas offerts et surtout je dors.
Mais (y a toujours un mais) il se trouve que certains ont des enfants avec eux et la plupart n'arrivent pas à dormir, donc cris d'enfants en bas-âge en musique de fond, les parents n'ayant absolument aucune autorité ou aucune envie d'en avoir, au choix.....oui, mauvais souvenir.
J'arrive enfin à Montevideo, avec une surprise excellente : il pleut.
En fait, ça fait une semaine que le thermomètre est passé en-dessous de zéro et j'arrive le jour où il pleut. Ma chance habituelle, quoi!!
Pedro vient me chercher avec Jimena en 205 et je peux enfin penser que le voyage est fini.

L'année (pas encore scolaire) commence enfin!!

Sinon désolé pour les photos (inexistantes), pour le trajet, y en a pas mais pour la suite, je vais tout faire pour qu'il y en ait.

Et n'hésitez pas à laisser des commentaires :-P.

lundi 16 juillet 2007

De Montpellier à Montevideo

Bon, je commence le récit de ma troisième année en Uruguay.
Peut-être que je vais raconter des trucs pas intéressants (sur moi) mais j'espère que ce que je raconterai sur l'Uruguay le sera.
Allez, d'abord, comment je suis arrivé à Montevideo.

Première étape : de Montpellier à Toulouse
Après une nuit très courte (3 heures de sommeil, vivent les préparatifs!!!!), je prends le train le jeudi 12 juillet à 10h07 pour Toulouse.
Billet à 15 euros donc forcément le train passe par toutes les gares avec une correspondance à Narbonne qui m'oblige à attendre 1 heure....sinon, ça n'aurait pas été amusant.
Très sympathique aussi de trimbaler une valise de plus de 20 kilos dans le train.
Bon, le principal : j'arrive à Toulouse vers 13h45, après avoir essayé de somnoler entre les courants d'air et le bruit du train (totalement impossible).

Deuxième étape : de Toulouse à Madrid
Bon, arriver à Toulouse, c'est rien, maintenant faut que je trouve comment aller à l'aéroport.
Paraît qu'il y a une navette, super. Direction gare routière. Après une attente de 20 minutes, je prends le bus et débarque à l'aéroport.
Là, faut que j'attende pendant 6 heures avec mal de tête dû à l'envie de dormir.
Truc sympa, je rencontre un couple d'amis qui vont dans les Caraïbes, on passe le temps à discuter avant d'enregistrer les bagages.
Une fois dans l'avion (20 heures), on me place à côté d'une française, Marion, qui va au Burkina Faso, à Ouagadougou, dans le cadre d'un stage ('fin, je crois, je dois sûrement mélanger...). Toujours est-il qu'on passe le temps à discuter, et on arrive au bout d'1 heure 1/2 étonnés d'arriver sitôt.
Là je mets ma valise à la consigne et on prend le métro pour aller dans nos auberges de jeunesse respectives. Et pour que ce soit plus rigolo, il faut traverser deux terminaux à pied (bon, ok, il y avait des trottoirs roulants même avec, ça reste long et monotone).

Intermède : Auberge de jeunesse madrilène
Le jeu : trouver où j'ai prévu de dormir et y arriver dans les temps.
J'essaie de me renseigner après être sorti du métro mais les madrilènes ne semblent pas connaitre leur ville (oui, là, on doit sentir que j'en avais marre et que je voulais me poser).
Bon, je me prends par la main et je cherche. Je trouve la rue. Ô joie...de courte durée. En effet, je dois aller au numéro 32, autant dire que j'ai alors à faire pratiquement toute la rue pour arriver à l'auberge de jeunesse.
Là, à 23h30, accueilli par un vieil espagnol qui essaie de plaisanter sur mon nom (pas bien méchant mais quand t'as faim et sommeil, tu n'as pas envie de t'éterniser) et qui me sort "en Uruguay, son todos maricones" (ah, en plus d'être vieux, il est con, comme quoi, y a pas d'âge pour ça) , je récupère les clés.
Je demande où c'est possible de manger quelque chose de pas cher, réponse du vieil espagnol : y a plein d'échoppes dans la Gran Vía. Ok, je dois refaire la rue dans l'autre sens. La faim est la plus forte, je retape le trajet inverse. Je tombe donc sur une espèce de chaine de fast-food. : disons que j'ai essayé de me nourrir (oui, vraiment pas bon).
Je retourne à l'auberge pour pioncer : une nuit à essayer de dormir la fenêtre ouverte (chaleur à crever) avec les éboueurs qui passent à minuit en faisant le maximum de bruits...à croire qu'ils le font exprès.

Bon, là, une petite pause, la suite (plus sympathique) demain ou après-demain (plutôt demain, j'espère).