lundi 16 juillet 2007

De Montpellier à Montevideo

Bon, je commence le récit de ma troisième année en Uruguay.
Peut-être que je vais raconter des trucs pas intéressants (sur moi) mais j'espère que ce que je raconterai sur l'Uruguay le sera.
Allez, d'abord, comment je suis arrivé à Montevideo.

Première étape : de Montpellier à Toulouse
Après une nuit très courte (3 heures de sommeil, vivent les préparatifs!!!!), je prends le train le jeudi 12 juillet à 10h07 pour Toulouse.
Billet à 15 euros donc forcément le train passe par toutes les gares avec une correspondance à Narbonne qui m'oblige à attendre 1 heure....sinon, ça n'aurait pas été amusant.
Très sympathique aussi de trimbaler une valise de plus de 20 kilos dans le train.
Bon, le principal : j'arrive à Toulouse vers 13h45, après avoir essayé de somnoler entre les courants d'air et le bruit du train (totalement impossible).

Deuxième étape : de Toulouse à Madrid
Bon, arriver à Toulouse, c'est rien, maintenant faut que je trouve comment aller à l'aéroport.
Paraît qu'il y a une navette, super. Direction gare routière. Après une attente de 20 minutes, je prends le bus et débarque à l'aéroport.
Là, faut que j'attende pendant 6 heures avec mal de tête dû à l'envie de dormir.
Truc sympa, je rencontre un couple d'amis qui vont dans les Caraïbes, on passe le temps à discuter avant d'enregistrer les bagages.
Une fois dans l'avion (20 heures), on me place à côté d'une française, Marion, qui va au Burkina Faso, à Ouagadougou, dans le cadre d'un stage ('fin, je crois, je dois sûrement mélanger...). Toujours est-il qu'on passe le temps à discuter, et on arrive au bout d'1 heure 1/2 étonnés d'arriver sitôt.
Là je mets ma valise à la consigne et on prend le métro pour aller dans nos auberges de jeunesse respectives. Et pour que ce soit plus rigolo, il faut traverser deux terminaux à pied (bon, ok, il y avait des trottoirs roulants même avec, ça reste long et monotone).

Intermède : Auberge de jeunesse madrilène
Le jeu : trouver où j'ai prévu de dormir et y arriver dans les temps.
J'essaie de me renseigner après être sorti du métro mais les madrilènes ne semblent pas connaitre leur ville (oui, là, on doit sentir que j'en avais marre et que je voulais me poser).
Bon, je me prends par la main et je cherche. Je trouve la rue. Ô joie...de courte durée. En effet, je dois aller au numéro 32, autant dire que j'ai alors à faire pratiquement toute la rue pour arriver à l'auberge de jeunesse.
Là, à 23h30, accueilli par un vieil espagnol qui essaie de plaisanter sur mon nom (pas bien méchant mais quand t'as faim et sommeil, tu n'as pas envie de t'éterniser) et qui me sort "en Uruguay, son todos maricones" (ah, en plus d'être vieux, il est con, comme quoi, y a pas d'âge pour ça) , je récupère les clés.
Je demande où c'est possible de manger quelque chose de pas cher, réponse du vieil espagnol : y a plein d'échoppes dans la Gran Vía. Ok, je dois refaire la rue dans l'autre sens. La faim est la plus forte, je retape le trajet inverse. Je tombe donc sur une espèce de chaine de fast-food. : disons que j'ai essayé de me nourrir (oui, vraiment pas bon).
Je retourne à l'auberge pour pioncer : une nuit à essayer de dormir la fenêtre ouverte (chaleur à crever) avec les éboueurs qui passent à minuit en faisant le maximum de bruits...à croire qu'ils le font exprès.

Bon, là, une petite pause, la suite (plus sympathique) demain ou après-demain (plutôt demain, j'espère).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bonne chance pour la suite !