dimanche 28 octobre 2007

Colonia del Sacramento

Samedi 22 septembre, levé à 7h du mat’ pour aller dans le quartier du Prado, j’arrive à 8h30 devant chez Gustavo qui avait proposé de nous emmener, moi et Ketsia, visiter Colonia (emplacement sur la carte) :




J'attends un petit moment dans la rue, profitant qu'il ne fait pas froid et du soleil bien présent jusqu'à ce que Gustavo sorte pour aller prendre sa voiture au garage. Dans ledit garage, deux voitures attirent mon attention :

De très vieux modèles, n’est-ce pas ? Ici voir des modèles aussi vieux, même plus, n’est pas rare. Pour reprendre les mots de Gustavo : « tant que ça fonctionne, on roule avec ».este à voir la consommation des engins…


Ketsia arrive, on part chercher la mère de Gustavo qui est aussi du voyage et nous partons pour Colonia.

Nous passons notamment par un raccourci. On a donc roulé en rase campagne…rase est bien le mot, la campagne était relativement plate :



La voiture est passée par des endroits….perso je priais un peu pour les essieux et pour que les amortisseurs fassent bien le boulot malgré la confiance (sûrement fondée) que Gustavo a en sa voiture :



A l’approche de Colonia, ce ne sont pas les platanes qui bordent la route mais des palmiers :


Colonia est la plus vieille ville du pays, elle a d’abord été construite par les portugais en tant que ville de garnison : en effet, elle se situe à un emplacement géographique stratégique. Pour cela, elle a été maintes fois prise par les espagnols et reprise par les portugais puis par les brésiliens jusqu’à l’Uruguay devienne indépendant, la ville devint alors la capitale du département homonyme. Voilà pour l’aspect historique.

Donc ce qu’on a visité en particulier, c’est la vieille ville :





Là, c'est moi et Ketsia dans la "Calle de los suspiros" (Gustavo prend la photo), la rue des soupirs, les esclaves et les prisonniers passaient par là (pourquoi ce nom? Pensez au Pont des soupirs de Venise pour la raison du nom).



Le phare de Colonia


Panorama de la "Calle San Pedro"



Azulejos (carreaux de faïence) formant la carte de la vieille ville de Colonia. A noter que les azulejos (les anciens, hein) de Colonia viennent quasiment tous de France :-P







La basilique San Sacramento


Dans la basilique.


Puis on a mangé sur une plage avec vue sur la ville. Bon on avait amené un ou deux sandwichs et des fruits, Ketsia et moi, mais la mère de Gustavo avait carrément cuisiné !!!! Puis pas qu’un peu, elle avait fait comme trois quatre plats bien nourrissants…Et elle avait amené des galletitas (biscuits), impressionnant à voir!! Elle s'est donnée du mal quand même. Franchement après le « pique nique », on n’avait vraiment plus faim et perso une petite envie de dormir post-digestive m’a tenaillé pendant une heure. Vue du panorama durant le pique-nique :




Passage par la Plaza de Toros, les anciennes arènes je pense (la corrida est interdite en Uruguay depuis plus d’un siècle, la dernière corrida uruguayenne a eu lieu le 2 mars 1890) :




Retour à l’ancienne ville…Ah oui, le truc très touristique, c’est les gars déguisés en soldats (bon, j’ai considéré que cette fois-ci ce serait dommage de pas le faire, vu que les mecs avaient vraiment les têtes de l’emploi si je peux dire ça comme ça) :



Si quelqu'un sait quel est ce genre d'arbre, je suis preneur (une note dans les commentaires). Le genre d'arbres à film d'épouvante je trouve. :-D

Et il y avait aussi un groupe de candombe (musique typique uruguayenne aux influences africaines) qui se baladait dans les rues avec deux clampins qui dansent (perso, l’accoutrement du gars me fait penser aux pailhasses…au moins pour le haut-de-forme et l’espèce de barbe...ouais, c'est un prétexte pour parler des pailhasses) :




Et on prend le chemin du retour. On passe notamment par Rosario où il y a quelques murs peints (rien à voir avec des graffitis ou des tags) :




Bon, sinon une plantation d’arbres destinés à devenir du papier, donc directo à Botnia, une entreprise finlandaise de fabrication de pulpe de bois pour la fabrication du papier. C’est aussi la pomme de discorde actuellement entre l’Uruguay et l’Argentine : cette dernière accuse l’entreprise de polluer le fleuve Rio de Plata, frontière naturelle entre les deux pays, et pour protester, ils bloquent les ponts qui joignent les deux pays…Bon prenons un peu de recul si vous voulez bien : en fait l’Argentine aurait aimé profité de la mise en service de ce type d’industrie sur son territoire et donc en représailles coupe les liens commerciaux (pas tous mais une grosse partie vu que les transports de marchandises se font surtout par camion) en coupant les ponts (comme disent les Uruguayens : « cortan los puentes »). Et en tant qu’entreprise scandinave concernée par l’environnement, elle a réalisé une étude sur l’impact de cette usine sur la région dont le rapport a été mis en ligne sur son site. Bon, voilà la photo, ce sont des eucalyptus a priori (d'après le site) :



Et enfin on est passé pas loin d’une prison, celle de Libertad (ironique, non ?) :


En fin de compte, une bonne journée, et merci à Gustavo d'avoir proposé cette visite.

Voilà, la prochaine fois, ce que j’ai fait le jour du patrimoine (Dia del patrimonio).

2 commentaires:

Unknown a dit…

Excellent la bagnole avec l'arbre à l'intérieur!!!

Bon voyage

Anonyme a dit…

Je ne connais pas le nom de l'arbre sur la place de Colonia. Pourtant je l'ai photographié aussi en mars 2006.
bon séjour là-bas. Il y a plein de choses à y voir.