jeudi 25 octobre 2007

Palacio legislativo y museo del Gaucho

Palacio legislativo

Donc le vendredi 21 septembre, avec Ketsia, direction le Palacio Legislativo, siège de "l'Assemblée Nationale" uruguayenne et du Sénat. L'édifice est de style néo-classique, l'architecte était italien (de son nom Vittorio Meano si vous voulez tout savoir) mais celui-ci est mort avant la fin du projet, c'est un autre italien (de son nom Cayetano Moretti si vous voulez encore tout savoir) qui a repris la direction de la construction (qui avait commencé le premier juillet 1906) jusqu'à son aboutissement.

Bon, déjà visite gratuite, ça fait plaisir (en tout cas, on n’a pas payé, donc je suppose…en fait je me souviens plus si on avait pris ce renseignement...Je crois que oui, bon sang, Alzheimer serait-il pour bientôt?? A mon age???).

On se mêle au groupe de touristes qui attendent aussi (a priori il y a entre autres des brésiliens, des italiens...) qui prennent plaisir à se faire tirer le portrait avec les gardes en faction :


C’est quand même marrant ce réflexe de les photographier avec soi dessus (bon, je parie qu'on va me dire que les photographier tout court...ouais, j'assume, y a un problème?? :-D). Rien qu’à les regarder, on voyait que ça les gonflait sensiblement…

On entre et bon, c’est à fond le marbre, entre autres, les photos parlent d’elles-mêmes :







Là, ils gardent la constitution (si ma mémoire est bonne)

Voilà pour le « Vestibule d’honneur ».


Ensuite on est passé dans la salle contenant la première constitution de la République Orientale d’Uruguay :


Là, même topo, un max de gens qui se mettent à photographier les gardes (aussi la constitution, hein mais certains séparément ou avec soi sur la photo).


Y avait aussi les fresques suivantes :


En haut, c’est une allégorie de l’Espagne découvrant les Amériques (encore une fois si ma mémoire est bonne…), en-dessous, bin, désolé mais là, pas beaucoup de souvenir si ce n’est qu’il y a quelques officiers qui ont marqués l’histoire du pays.


En haut, une allégorie du travail je crois et en dessous, si mon souvenir est bon et vu l’ambiance décrite dans la fresque, surement la proclamation de la République Orientale d’Uruguay.


Ensuite direction une autre salle (« Salon de los Perdidos » ?) :




Un plafond qui arrache !!


Et des peintures représentant certains généraux importants de l’histoire de la formation du pays :

Lavalleja

Rivera

« La bataille des pierres » (batalla de las piedras), première victoire des révolutionnaires contre les espagnols, et c’est aussi la plus grande victoire d’Artigas, si vous voulez plus d’infos sur cette bataille significative pour l’histoire de l’Uruguay, allez voir par ici.


Ensuite la salle du Sénat :

A gauche, le drapeau de l'Uruguay, à droite, le drapeau d'Artigas (une bande blanche au milieu de deux bandes bleues barrée d'une bande rouge transversale).




Puis passage dans la bibliothèque :

Perso, j'aurai une bibliothèque comme ça, je lirai quasiment toute la journée...Et non je ne suis pas un intello, faut voir la bibliothèque pour comprendre.

Pour finir par la chambre des députés :




Là, il y a écrit une citation d'Artigas : Mi autoridad emana de vosotros, y ella cesa ante vuestra presencia soberana (mon autorité émane de vous et elle cesse en votre présence souveraine).

Une fois la visite fine, direction l’avenue « dieciocho de julio » pour le musée du gaucho, j’en profite pour prendre quand même une photo du palais :



Museo del gaucho y de la moneda :

Alors ce musée se divise en deux parties : au premier étage, l’exposition permanente de pièces et de billets…Le tour est vite fait pour un non-numismate.

Et au deuxième étage, le thème est le gaucho :

  • Les bombillas, il y en a même une en fibre tressé et une autre en ivoire (elles sont au milieu) !!



  • Plein de matés ou de récipients à maté (donc qui ne sont pas la calebasse mais qui étaient utilisés pour...je ne sais pas si je suis très clairlà, sinon demandez dans les commentaires) :




  • La guampa, gourde en corne :


  • Les « couteaux » :



Grands surins, non ?

  • Ensuite les boleadoras, héritage culturel des tribus autochtones, servant à attraper le bétail :


  • Les lances qui servaient à « chasser » le bétail, ce qui signifie couper les tendons des pattes arrières avec la demi-lune en bout de lance pour pouvoir s’approcher suffisamment près de l’animal pour l’égorger, enfin on débitait la viande, le cuir et la graisse. Il faut voir que les gauchos au début n’avaient pas d’autres moyens pour manger que chasser :


  • Sinon une scène avec trois gauchos jouant à la taba, un jeu de hasard :


J’ai surtout remarqué le tabouret en os



  • Bon, et enfin dernière salle, tout pour le cheval :





En résumé, le musée du Gaucho fait prendre conscience entre autres deux choses :

  • le gaucho est une figure emblématique de l'Uruguay en ce qui concerne la formation du pays, sa culture...
  • tout est bon dans le boeuf : cuir, cornes, viande et os... :-D

Voilà, prochain épisode (samedi... je vais m'y tenir, si, si) : Colonia.

Tour Antel
Ah et tiens, une photo de la tour Antel (du nom de l'entreprise publique de télécommunications).
L'anecdote, c'est que des études ont été menées pour remédier aux courants d'air importants que l'édifice crée et qui peuvent être très dangereux pour les gens. Le design de la tour fait qu'elle coupe les courants d'air en deux (pas autant que la faux de la Mort selon Terry Pratchett...lisez "Le faucheur" pour comprendre) entre autres.

1 commentaire:

Unknown a dit…

magnifiques ces découvertes, une petite préférence pour les intérieurs de l'assemblée et du sénat...