lundi 17 septembre 2007

Hors de Montevideo part 1 : Montevideo-Maldonado

Levé à 6h30 du mat’ pour avoir le temps de préparer le sac pour la journée et surtout avoir le temps de décomater parce que bon ça fait tôt quand même…heu, ceci dit, je me levais quasiment à cette heure-là l’année dernière (pour le stage).

Donc je pointe à l’arrêt de bus pour joindre le centre commercial Tres Cruces (Trois Croix), départ du bus pour Maldonado et Punta del Este, et par acquis de conscience, je vérifie que j’ai tous les tickets de bus pour la journée (deux allers Montevideo-Maldonado et deux retours Punta del Este-Montevideo achetés la veille). IL MANQUE UN ALLER ET UN RETOUR !!!!!

Bon sang, je les avais pourtant mis dans le sac la veille. J’en suis quitte pour un sprint jusqu’à mon appart’ pour chercher bien stressé les billets manquants. Une fois trouvés, je repars dans l’autre sens pour arriver à l’arrêt de bus, bus qui, me dit-on, vient de passer il y a tout juste 5 min. Bon, restons calme et attendons le suivant qui se fait effectivement attendre…

A Tres Cruces : première chose : ayant retrouvé Ketsia, direction le stand de la comapgnie de bus pour savoir le terminal. Deuxième chose : prendre le petit déj’… bin ouais, pour gagner du temps (…de sommeil), j’ai pas mangé et je commence à ressentir de la faiblesse et de l’autodigestion.

Bon, on monte dans le bus : franchement, des bus aussi confortables, j’en veux aussi en France, les sièges bien molletonnés, ça permet de profiter du voyage !!

Terminus du bus : Maldonado. On peut commencer à visiter (oui, on est de vrais touristes sur ce coup :-D )



Là, c’est une maison sur le chemin du centre. L’aspect vieux est encore plus mis en valeur par le fait que c’est un magasin d’antiquités. Le proprio possède la maison qui correspond carrément au commerce !! :-D

On arrive sur la place centrale de la ville avec la Cathédrale San Fernando de Maldonado terminée en 1895 (avant c'est une église qui s'est effondrée).

On entre :


Le chœur qui comporte une vierge offerte par des marins reconnaissants des habitants de les avoir accueillis après un naufrage (leur navire est peint sur le socle).



Le christ sur sa croix. Ramassé sur la plage, empaqueté, résidu lui aussi du naufrage d’un navire (indéterminé celui-ci par contre).

Et la chapelle (toujours dans la cathédrale) :


Ayant fait le tour de la cathédrale, on se dirige sans le savoir vers le Cuartel de los dragones (l’ancienne caserne de l’armée espagnole) reconverti en musée.


La cathédrale est dans le fond avec le dôme bleu.



Les bâtiments, anciennement logements des soldats, servent maintenant de salles d’exposition du musée, on y trouve des bustes des libérateurs de l’Amérique Latine (et accessoirement de George Washington), des exemplaires des premières constitutions de la République Orientale d’Uruguay, une reproduction d’une portrait en pied de José Gervasio Artigas, le héros national, peinture exécutée par Juan Manuel Blanes, artiste uruguayen, fierté nationale aussi, il y a un musée à son nom...j'en ai déjà parlé.


Simon Bolivar, libérateur du Venezuela, dont l’influence ne s’est pas limitée à ce seul pays, en fait, quasiment toute l’Amérique Latine a été marquée par ce personnage.


GW (pas Bush), président américain susnommé.


Le héros national uruguayen : Artigas.

Petit aparté sur Artigas :

Artigas est considéré comme LE fondateur de la nation Uruguay : il (enfin, lui et son armée) a combattu les portugais et les argentins qui gouvernaient suivant un régime centralisé similaire aux monarchies d’Europe alors qu’il prônait un système fédéral calqué sur le modèle états-unien, comprendre l’autonomie de l’Uruguay, entre autres. Pour cela, les deux camps voulaient sa mort.

La dernière bataille d’Artigas, à Tacuarembo, signifia sa défaite tant militaire que politique, il dut s’exiler (abandonnant famille et patrie) au Paraguay, où le peuple le suivit (preuve du prestige du personnage). Bon le peuple revint mais il n’en reste pas moins qu’Artigas restait et reste un personnage important, majeur de l’histoire de l’Uruguay.

Il est mort au Paraguay en 1850 à l’âge de 86 ans sans jamais être retourné en Uruguay.

Ces restes se trouvent dans le mausolée construit (...plutôt creusé) sur (...sous) la plaza Independencia à Montevideo.

Ensuite un autre musée contenant quelques dessins et sculptures de José Luis Zorilla de San Martin, artiste lui aussi très connu, il a réalisé quantité d’œuvres dans Montevideo dont el Obelisco a los Constituyentes (l’Obélisque aux Constituants). C’est le fils de l’écrivain uruguayen Juan Zorrilla de San Martin.




Enfin, on se dirige vers la Torre de la Vigia (tour de la vigie). Bon une tour toute simple avec un canon ou deux à côté. La place est vraiment tranquille.


N’ayant plus rien à visiter à Maldonado, on décide de prendre le bus pour Punta del Este.

En fin de compte, Maldonado colle plus à l’image de la ville coloniale telle qu’on peut se les représenter en Europe. Perso, ça m’a bien changé de Montevideo.

La suite demain!!

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